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  • : Le tour du monde selon st James
  • : Blog a forte portee pedagogique et resolument incorrecte James et son tour du monde
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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 17:59

 

J'ai pris un bus pour passer la frontière. Dedans un américain, qui a vécu plusieurs mois en équateur et qui en connait un rayon sur le pays, qui en connait surtout un rayon sur la criminalité en Equateur et tout particulièrement sur Guayaquil. 
Intérieurement, je me dis que j'aimerai bien qu'il ferme sa grande gueule et qu'il arrête de me pomper la tête avec ses histoires de vols, de braquages, de meurtres, de blessés par balles, de faux taxi, d'enlèvement.

Je débarque un peu stressé dans la gare du bus à 22h... ambiance coupe gorge, peu de lumière et peu de monde... je tire au sort un taxi car du coup je ne sais pas lequel choisir, si je choisit celui qui n'est pas un criminel.
Hotel sanders por favor.
A peine assit, le chauffeur me dit que le coin n'est pas sur et qu'il connait un autre hôtel plus tranquille. Je lui assure pour ma part que celui là fera très bien l'affaire, en priant intérieurement qu'il m'emmène pas chez ses potes pour me dépouiller.
J'arrive à l'hôtel, le gars avait raison, ça sent le chaud. Un mec en arme surveille la porte de l'hôtel et le coin à l'air carrément craignoss. 
Je range toute mes affaires, laisse ma montre, mon passeport, mon appareil photo, la CB dans la chambre, met mon plus beau caleçon au cas ou je me retrouverai en slip question de dignité et prend uniquement 10$ pour faire le tour du quartier à la recherche d'un Cenar à 3 dollars. (cenar : diner en espagnol que je conserve ici à des fins de tournure de phrase).
OK je vois, je suis le seul gringos à m'aventurer sur la place. Quelques personnes déambulent comme des zombies dans la clarté blafarde des lampadaires.
Alors que je longe le parc, un homme surgit des buissons, juste à mon niveau. Sa tête sort à peine de l'ombre, il a les
bras glissés dans les poches.
Alors qu'il vient dans ma direction, je peux deviner sa figure. Le gars a la gueule balafré. Je me dis que que ça y est, ça va commencer, il ne m'a fallu que 15 mn avant d'avoir une embrouille.
C'est à ce moment là aussi que je me suis dit que avoir les tongs n'aident pas vraiment quand il faut courir.
Il est sur moi maintenant et m'interpelle (je traduit direct en Francais):
« eh Mister, il ne faut pas que vous restiez ici Monsieur c'est dangereux. » 
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commentaires

E
<br /> Quelle entrée en matière!!!!!<br /> <br /> <br />
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S
<br /> ouh ça donne envie d'y aller !! bon courage mec<br /> <br /> <br />
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