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  • : Le tour du monde selon st James
  • : Blog a forte portee pedagogique et resolument incorrecte James et son tour du monde
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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 01:11

Départ pour le Rincon, sous la pluie arrivée sous la pluie, en fait pour tout vous dire c'est la saison des pluies la rainy season. A voir dans le coin son volcan et son lot de fumerolles de bains thermaux, ses geysers, son cratère.

Mais la fatalité frappe encore et encore d'accord d'accord disait le poète d'Agen, en effet à cause de la saison des pluies, les sentiers qui mènent aux geysers et cratères sont interdits biscotte trop dangereux. Les locaux craignent les éboulements et les effondrements de terrains.

C'est alors mesdames messieurs que j'apprends une grande leçon de vie, est ce que j'emphase suffisamment ?

Quand un Costa Ricain vous indique un raccourcit en vous disant que ce sera plus rapide vous n'êtes pas obliger de le croire, voir même méfiez vous. Après avoir fait le tour des chemins balisés du coté ouest du parc du Rincon, nous décidons d'emprunter le chemin qui part sur la droite que nous identifions comme étant le raccourcit qui mène aux thermes.

Nous pénétrons dans l'univers sombre et humide de la rain Forest, foret ainsi nommé parce qu'il pleut à l'intérieur, c'est à dire sous la canopé, au dessus non il ne pleut pas.

Nous marchâmes des heures traversant vallées et rivières, boizé sous bois. J'entends la chansonnette de Farugia qui raisonne dans ma tête « Il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintnant ... », mais jamais non jamais nous ne trouvâmes les thermes au bout du raccourcit. C'est alors qu'il les a vu....

Les a vu quoi ben les animaux, notamment on a surpris un fourmiller, des oiseaux par milliers oyé oyé, des grosses dindes aussi... mais point de thermes. Après 9h de marches, nous retournâmes dans la pénombre de la foret équatoriale, les singes hurleurs nous accompagnant de leurs cris inquiétants...

voilà le Costa Rica...

CostaRica-Rincon-018

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 09:00

Dans le Bonybanet, ils avaient marqué si vous voulez vraiment voir du people, il faut que vous alliez au parc national de Santa Elena. Superbe parc, ou l'on peut observer la faune, mieux qu'a Montéverde.

A les entendre, c'est le paradis, the place toubi, les animaux viennent faire leur show juste devant toi. Le quetzal vient jouer des claquettes, le Jaguar en bas résilles entame « welcome and bienvenue, welcome !! » et le Tapir joue du xylophone, pendant qu'Eddy le Piaf tend au visiteurs son chapeaux gibus en quête d'un ou deux dollars. Un show garanti haut en couleur.

Mais sur place les guides après que l'on ai dépensé une petite somme que je trouve pour ma part limite du foutage de gueule , nous raconte que bien malheureusement les animaux c'est pas la saison et qu'il va nous expliquer les plantes. T'as raison ça demande moins d'énergie. Pour ma part cette histoire de Tapir jouant du xylophone, j'avait trouvé ça douteux.

Bref après 3h ou le guide a eu le talent de bien meubler l'excursion, nous sortons un peu déçu. Mais avec Neness il y a toujours de l'espoir et après prise de renseignements c'était finalement au Parc de Monteverde que nous decidons d'aller. C'est là qu'ils nous attendent les animaux.

Je sais pas pourquoi j'ai une impression de déjà vu, pour un prix tout aussi exorbitant, le même discours, le même vide. Les quetzals, singes, les paresseux, les toucans c'est pas la saison. A la sortie, le guide nous demanderait bien une propina (un pourboire), mais je prend sa mine contrite du début.

« Les pourboires c'est pas la saison »

CostaRica-Santa Elena-009

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 00:25

Je me disait tantôt que je me ferais bien un autre volcan en éruption et tous m'avait dit qu'Arénal ferait bien l'affaire. Je rejoint donc Elsa, Eliott et Geraldine à l'Arenal Observatory EcoLodge, dans le but d'avoir la meilleur vue lorsque le volcan explosera un bon coup. La vue est effectivement superbe, le volcan domine les alentours. Mais finalement bien moins qu'une belle éruption ça aura été une symphonie de pets foireux. Bref, Arenal joue Amy Vinehouse et annule son concert. So drunk.

 

CostaRica-Santa Elena-001

Pas de soucis, plein d'entrain et d'espoir, le Costa Rica c'est le pays de la nature et des animaux, pour cela, le bonybanette, guide hyper usité chez les Backpakers, prévient : la meilleur période pour observer les animaux c'est la saison des pluies, et pour cela rien de tel que de traîner dans les Parcs nationaux avec un guide.

En fait il faut bien passer par un guide, car je peux vous assurer que tu mets trois plombs à essayer de deviner quel animal, l'animal nous montre. "Juste there !!!" En fait tu soulèves la fougère devant toi, débroussailles le paysage sur trente mètres, coupes deux trois arbres et là seulement tu vois la patte de l'oiseau en question. Bref il faut un oeil expert pour apercevoir le pouilllième d'un animal lorsqu'il ne se barre pas au bout de 10 secondes. Ou bien tu t'appliques en plissant légèrement les yeux à deviner aux indications :

"Bon tu voies la grosse branche du troisième arbre à partir de la droite.
Là y une grosse feuille qui ressemble à une oreille d'éléphant, t'y es ?
De là à un pouce à gauche, il y a une sorte de liane, ok ?
Bon encore à gauche de la liane,il y a une sorte de cercle fait de branche entremêlées.
Avec une sorte de bouquet de feuilles... juste derrière tu aperçois le bec."

Tu regardes et répète dans ta tête : grosse branche, liane, bouquet, cercle, bec... mais tu ne vois qu'un univers fait d'arbres, de branches et de feuilles qui se ressemblent tous. Tu ressens l'excitation de la découverte mêlé à celle d'être le bennet qui aura raté le truc important.

Et l'autre de rajouter : « mais si c'est simple pourtant »

Et quand j'écris "important" autant dire que t'auras pas d'autre occase de voir le spécimen car en fait tout cela s'avère quelques peu décevant, notez que je me retiens quand j'écris ça. Néanmoins ce guide se montre persévérant et nous avons quelques surprises entre serpent, grenouille et paresseux.

CostaRica-Arenal-007

 

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 22:36

Bon, j'ai envie de vous parler d'une quête désespérée. Ça fait des quirielles d'années que je plonge, inspiré par le Commandant Cousteau que je matais à la télé, bien avant Hulo et ses séquences huch émotion. Enfin bon bref maintenant vous savez que j'ai 33 ans.

Et donc cela fait des années que j'attends de faire cette rencontre exceptionnelle...Je l'avais déjà vu mais de très loin c'était à Ranguiroa en Polynesie Française, excusez du peu, oui j'ai été la bas. A chaque fois que je me pointait là ou normalement on l'avait vu c'était plus la saison.

A Mullaway en Australie, pas de bol la situation météo empire, pas de sortie.

Maldive idem, elles sont parti plus au sud. Tu vas voir si elles sont parties plus au Sud, je vais t'en donner du sud, tu vas mes les chercher, j'ai deux mots à leur dire... Bref un quête impossible, une sorte de fatalité.

Je débarque donc au Costarica, au départ dans le but de me faire les iles Coco, il s'agit d'un parc national à l'instar des Galapagos, topissim pour la plongée où les gros poissons viennent en villégiature. Mais le prix (3800$) et la connerie des organisateurs m'incitent à conserver judicieusement ma tune.

Me voici donc à Playa del Coco au nord ouest de la cote pacifique pour quelques plongées et là idem la saison est passée depuis deux semaines...

Cependant, j'en profite pour prendre un daytrip avec SummerSalt centre école de plongée. La journée se déroule en trois plongées sur les Bat Island, avec un spot exceptionnel pour l'observation des Requins Bouledogues : the Big scare. Et pourquoi la grosse bleu, ben à cause des Bullshark justement et c'est parfaitement justifié. Le Bullshark c'est un des rares spécimens qui attaque à l'homme.

Consigne de sécurité à bord. On reste en groupe serré, soit proche des rochers, soit dos à dos pour éviter qu'ils ne passent entre nous et ne fassent une morsure exploratoire.
Descente rapide et stop à 15 m, la visibilité est de 20-25m. Au bout de quelques minutes, les voilà par banc d'une douzaine d'individus. Ils sont extrêmement massifs et trapus (d'où leur nom) et contrairement à la plus part de ses congénères qui se montrent plutôt timides et méfiants, lui n'hésite pas à se montrer curieux et s'approcher. 
Ils tournent autour de nous. Je me retourne et je m'aperçois qu'il y en a un à moins de trois mètres. Ils mettent de plus en plus la pression, je suis pas super serein, ils ont un comportement toujours plus agressif. Tandis que nous les observons devant, il y a toujours un plus téméraire qui s'approche dans notre dos. Je tourne la tête en voilà un qui s'amène face à moi et pivote soudainement à une courte distance. Un autre choisit de nous contourner en nous surplombant, il passe vraiment prêt.

Et puis une ombre est venue sur nous, gigantesque, au moins 4 mètres de large, elle passe dans le flow de bulles lâchées par le plongeur, réalise une boucle pour replonger à nouveau dans les bulles à tout juste quelques mètres de nous. La voilà ma RAIE MANTA. Le voilà ce moment que j'ai tant attendu. Puis deux autres immenses volent de concert. Nous en avons 4 au moins au cours de la plongée. Nous ressortons tous incroyablement ébahis et heureux de cette plongée époustouflante.

Après une heure d'intervalle nous replongeons sur le même site, mais plutôt que de rester statique pour l'observation des requins, nous décidons de faire le tour du récif. The show must go on, de nouveau deux raies Manta d'une impressionnante dimension. Plus tard, alors que nous nageons en direction de la passe, je vois arriver pile-poil face à moi une raie Manta la gueule ouverte (pas de souci pour votre auteur ça mange du plancton). Elle est titanesque, je vois même le fond de son « gosier », je ne sais pas quoi faire, je suis captivé. Arrivée sur moi, elle enchaine un loop. J'en prend plein la vue, je prend aussi la mesure de sa taille 4 à 5 m de large, elle est à portée de bras... Puis venant de la gauche, une autre raie... j'en crois pas mes yeux, je met un moment pour être sur de ne pas rêver, celle-ci ressemble un véritable démon sorti des enfers. Elle est toute noire couleur charbon....

2h de plongées inoubliables.

La dernière plongée sur un site plus éloigné, sur un piton rocheux. Pas de raies Manta ni de requins mais c'est aussi un spectacle hors norme. Des bancs de poissons d'un densité inimaginable. A l'intérieur, on ne distingue plus la surface ni le fond englouti dans les ténèbres. C'est un régale pour les yeux qui se perdent un univers graphique, de couleur et de lumière. Platax, vivaneaux, neadlefish, jackfish (carangues) nous offre un carnaval en trois dimensions avant le passage des raies aigles volant en patrouille dans le grand bleu.

Quand je suis rentré, j'avais des crampes à force d'avoir la banane.

 

Manta Ray

Photo d'illustration empruntée du web, mais j'en attend sous peu

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 06:18

Bon et bien me voici en Amérique centrale, c'est beau, pas le CostaRica, enfin si c'est beau, mais je pensait à tous ces kilomètres parcourus. J'ai l'impression que tous ces pays la mongolie, la chine , c'est maintenant hyper loin. Je me ferai peut être un chapitre best of ou High Light pour conclure.

Mais j'en suis pas encore là et même à vrai dire, ce dernier mois va être dense, mais j'hésite sur les derniers kilomètres à faire. J'enchaine, costa panama ? Ou bien je remonte sur Cancun par un nicaragua honduras, belize ? ou bien je me casse à Cuba, no sé.

Mais d'abord les amis, je vais me poser et troquer le Pisco Sour pour la Margarita pour vous faire une courte introduction : Le Costa Rica c'est comme même le seul pays au monde ne possédant pas d'armée. Voilà pour l'introduction...je vous l'avait dit quelle serait courte. 

Au moment ou j'écris ce petit chapitre, un petit chapitre pour mon blog mais de grandes heures pour vous, je dois vous admettre voir confesser que j'ai pris peu de photos pour l'instant, car pas l'envie ou plus l'envie ou besoin d'une pause. Je suis resté deux jours à San Jose, très sympas avant de partir sur la cote pacifique au nord ouest à playa del Coco, pour un farniente et quelques jours de plongées entre deux averses...

 

pano2

 

 

 

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