26 mars 2010
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L'ile des pins, je vais pas vous mentir, je vais pas tortiller du cul pour chier droit, ni même vous faire dans le bucolique, chalcolithique, ni même romantique. guess what ? un mot étrange s'est glissé dans cette phrase si tu le trouves tu gagnes le droit de poursuivre, j'y vais sans détour, sans points ni virgules, c'est bon t'es à bout de souffle : c'est beau.
Quoi tout ça pour ça, une aussi long phrase dites vous pour un mot si court si peu en nuance, ne trépignez pas je vous en donne encore : c'est vraiment beau.
Allé je vous l'envoie.
Lorsque le temps s'éclaircit, que les nuages disparaissent et que le soleil soleille, la mer prend alors les couleurs cartes postales, un bleu incroyablement turquoise et transparent. Si clair que lorsque tu te poses sur l'avant du bateau tu as l'impression de survoler le récif corallien
Lorsque le temps s'éclaircit, que les nuages disparaissent et que le soleil soleille, la mer prend alors les couleurs cartes postales, un bleu incroyablement turquoise et transparent. Si clair que lorsque tu te poses sur l'avant du bateau tu as l'impression de survoler le récif corallien
L'eau est si limpide que notre œil distingue les innombrables habitants de ces récifs : poissons perroquets, anges, papillons, coffres, clown mais ce qui retient l'attention ce sont de grosses langoustes qui se cachent sous les coraux tabulaires de la bouteille (calembour de plongeur qui ne demande pas qu'on s'époumone).
Au soleil couchant, pendant que ma vénus (24 ans, blonde, sportive, QI de 150, Bonnet 95 C, 169 cm sans les talons aiguilles, responsable des ressources humaines chez l'Oreal, rencontrée à l'épisode précèdent), se lave sous la cascade à moitié nue mais gardant tout de même un voile léger, film US oblige, qui se colle sous la pression de l'eau à sa peau bronzée, grillent sur le feu improvisé les langoustes pêchées l'après midi à l'aide d'un pieu et savamment fourrées à la mangue. J'ai confectionné dans l'après midi une cahute faite de bambou et de feuilles de bananes et une couche en peau de chèvre pour ne pas esquinter sa jolie peau.
Repus de plaisir, nous nous couchons sous le ciel étoilé dominé la voie lactée, la croix du sud et Orion en ce mois de mars
Un goût du paradis.
Bref un lagon pour jeune couple marié. C'est formidable. Avez vous remarqué comme ce mot sonne incroyablement faux.
Je vais profiter de ce séjour sur cette ile pour me régaler en plongée mais d'abord, je tente l'immersion.
Le premier jour je loue un vélo pour faire le tour de l'ile, en fait je passe pas mal de temps à Vao, la ville principale.
Le contacte avec les Kanak est plutôt dur. Pas très causant. De plus il faut être particulièrement attentif. Les terres appartiennent à des tribus pour l'ensemble et emprunter un chemin peut mener au mieux à une méchante discussion au pire à l'hôpital. Aussi faut il s'assurer que l'on a reçu de la part du chef de la tribu la permission de passer.
Comme disait Arnaud, les Kanak sont sympas et il ne t'en voudrons pas, si il te mette un « pin » (d'où le nom de l'ile) c'est juste pour que tu comprennent que tu leur à fait du tord en marchant sur leur terre ou bien que tu as levé les yeux au ciel et que ça ça ne se fait pas dans la tradition Kanak.
Pour le coup je suis parti à leur recherche pour tenter de nouer un contact.
J'arrive près de la baie de st joseph ou il y a un grand nombre de pirogues. Trois gars sont entrain de nettoyer leurs filets de pêches.
J'approche et tente de communiquer : « Bonjour ? »
J'approche et tente de communiquer : « Bonjour ? »
Réponse « hummmmm ! »
« Alors ca marche la pêche »
Réponse « hummmmm ! »
« Vous avez ramener des beaux poissons ? »
Réponse « hummmmm ! »
Silence... réflexion, action
« Alors les petits pédés on est parti à la pêche ce matin oui ou merde? ».
Je note :
Première observation : Contrairement aux parisiennes , un Kanak quand il a rien à dire se tait.
Ça y est j'ai perdu la moitié de mon lectorat.